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On a du mal à voir la stratégie industrielle sous-jacente à cette annonce. Netscape n'a plus de personnel affecté au développement de navigateurs. Ils avaient déclarés qu'en cas de problème sur Netscape 7.1 qu'ils ses sont engagés à maintenir, ils constitueraient une équipe ad hoc. La marque Netscape a été recyclée dans un fournisseur Internet au rabais pour les Etats-Unis, à côté du portail d'informations Netscape.com adossé à CNN, qui n'ont besoin ni l'un ni l'autre d'un logiciel dédié. On en est ramené à poser des hypothèses. Des distributions Linux comme Mandrake ou Red Hat (LinuxSecurity, Secunia) ont annoncé des mises à jour de sécurité pour des problèmes modérés sur Mozilla 1.4. Peut-être AOL préfère-t-il sortir une nouvelle version de Netscape que de se voir reprocher de négliger la sécurité d'un de ses produits. Mais alors où cela s'arrêtera-t-il ? La nouvelle version étant susceptible de rencontrer elle aussi des problèmes.

Le nouveau Netscape (7.2 ?) devrait être basé sur Mozilla 1.7 attendu pour mi-avril après au moins une version RC 1 de prévue. Il devrait être aussi très proche de la suite Internet Mozilla, beaucoup plus que les Netscape depuis la version 6 ne l'étaient de leurs homologues libres. Il faut se rappeler qu'AOL n'a plus d'équipe travaillant ni sur Mozilla ni sur son adaptation commerciale Netscape. Il ne faut pas compter sur une version française, d'autant que Netscape.fr, tout comme les CD-ROM accompagnant le magazines informatiques, propose encore le dépassé Netscape 7.02 alors qu'une version française de Netscape 7.1 existe pourtant.

AOL, qui avait transmis la responsabilité du développement de Mozilla à une fondation, n'a pas pour autant annoncé la reprise de son soutien au projet libre. Cette assistance s'est terminée avec la fin de la période de transition pendant laquelle AOL employait encore des membres de Mozilla.org et avec le versement du second million de dollars promis. Peut-être estiment-ils ne pas en avoir eu pour leur argent…