Malgré un démenti d'Opera de tout pourparler lors des rumeurs de rachat par Google – « Nous ne sommes actuellement pas en pourparlers avec Google dans le but d'un rachat, ni avec personne d'autre, malgré ce que peuvent affirmer les rumeurs » – CoolTechZone annonce le rachat de l'éditeur norvégien de navigateurs multiplateformes pour ordinateurs de bureau et mobiles par Microsoft. Ce serait un étrange revirement après le passif qui courre entre les deux sociétés.

MÀJ du 24 au matin : Comme pour la rumeur touchant Google, celle visant Microsoft a été dénoncée par Opera Software auprès de la presse et de Tristan Nitot qui a décroché son téléphone pour l'occasion.

Libération : où l'on parle toujours de Gbrowser

Tout comme le reportage de BFMTV, un article de Libération sur la prise de participation de Google dans AOL se conclut sur une phrase semblable :

Devenu la bête noire de la firme de Bill Gates, Google pourrait maintenant venir attaquer Microsoft dans son pré carré en lançant son propre navigateur Internet.

Indépendamment du marché des navigateurs l'article indique que Google « a obtenu de rendre compatible son outil de messagerie instantanée avec celui d'AOL, le plus populaire avec 43 millions d'utilisateurs dans le monde. »

Plus intéressantes sont les conditions de l'accord qui pourraient remettre en cause le modèle à succès du moteur américain :

Pour l'emporter, Google s'est engagé à rendre plus facilement accessible les contenus d'AOL à partir de son moteur, au risque de remettre en cause le principe d'impartialité dans la recherche (les pages apparaissent en fonction de leur pertinence et de leur popularité). Le PDG de Google, Eric Schmidt, jure ses grands dieux que « le principe de neutralité du moteur, fondement même de la philosophie de Google », ne sera pas remis en cause, mais le doute est désormais permis. Et nombre d'observateurs s'étonnent des « concessions inhabituelles » faites par Google à AOL.