Cette version marque un point important pour les équipes de localisation. Les éléments à traduire sont désormais figés jusqu'à la prochaine version majeure. Le SeaMonkey Concil prévoit de sortir la version 1.0 finale de SeaMonkey début janvier.

Laurent Jouanneau de XULfr donne son avis sur l'intérêt de passer de la suite Mozilla 1.7.x à SeaMonkey.

Repasser à la suite SeaMonkey ?

Pour ceux qui se réjouissaient d'être aux commandes d'un 747 avec la suite Mozilla, le tableau de bord de SeaMonkey a encore plus de paramètres à renseigner. Ainsi, une nouvelle ligne de préférences a été ajoutée pour l'itinérance du profil, qui permet de charger ce dernier depuis un serveur distanttitre expérimental). Un profil vierge s'ouvre toujours sur l'hideux thème classic. Les nostalgiques de Netscape 6 retrouveront avec un pincement le thème moderne avec lequel se marie plutôt harmonieusement le nouveau logo en nuances de bleu.

Les amateurs de la suite apprécient de disposer de la messagerie intégrée dans le même logiciel que le navigateur. Cependant, je ne repasseraient pas à la suite SeaMonkey que j'avais quittée (au temps de la suite Mozilla) pour le couple Firefox/Thunderbird à cause du manque d'extensions compatibles. C'est toujours le cas et les fonctions que l'on trouve intégrées en plus dans la suite peuvent être dans la plupart des cas compensées par des extensions. En outre, le module d'édition de pages Web n'a pas évolué. Il était déjà insuffisant du temps de Netscape et de la suite Mozilla, maintenant face à Nvu, il fait vraiment pâle figure.

Si la suite est destinée aux utilisateurs avancés, ceux-ci peuvent aisément se débrouiller avec les préférences dans about:config. Je ne leurs conseillerais pas à eux non plus ce logiciel dans son état actuel. Cependant, la communauté a repris le collier depuis peu et elle n'a pas vraiment eu le temps d'appliquer sa marque sur la direction à imprimer au développement.

plashscreen de SeaMonkey 1.0b

Sources et références