Un intéressant article du Figaro qui relativise la confiance que l'on peut accorder aux comparateurs de prix. Il ne sont pas juste bon à jeter mais mieux vaut se montrer très circonspect, les mettre en concurrence et ne pas se limiter à leurs résultats si on tient vraiment à faire les meilleures affaires. En attendant suivez la piste des revenus :

En effectuant une recherche sur le net, beaucoup d'internautes ne sont pas conscients qu'une grande part de l'information peut être manipulée à des fins commerciales. En 2001, avec l'éclatement de la bulle internet et l'effondrement de la publicité en ligne, les comparateurs de prix ont établi des partenariats avec les magasins en ligne pour retrouver la rentabilité. (…)

Le coût du clic s'avère variable selon les domaines et la demande. De plus, Kelkoo prélève un pourcentage sur chaque achat effectué. Ses investigations portent donc uniquement sur les sites acceptant de leur verser une commission. (…)

En définitive, les guides d'achats semblent délivrer un contenu plus proche de la publi-information que de la véritable recherche. L'utilisateur doit faire preuve de vigilance et s'attacher à la clarté des informations délivrées (présence de partenaires ou sponsors, degré de réactualisation de l'information) ainsi qu'à la présence d'explications supplémentaires qui pourront faciliter son choix tels des bancs d'essai issus de revues indépendantes ou des avis d'utilisateurs.

Le Figaro, Les comparateurs de prix sont-ils fiables ?, 23 avr. 2005, François Delétraz, Martine Moreau et Pascal Grandmaison