Demain, dimanche 20 février 2005, l'émission de France 5 Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann aura pour thème : « Piratage musical : un certain embarras ». L'émission commence en hertzien à 12 h 35 et doit être rediffusée sur le câble et le satellite au cours de la semaine. Après sa première diffusion, l'émission (sans les coupures au montage) est diffusée en streaming au format Real Media.

MàJ du 21 février : Adresse du fichier Real Media de l'émission à 225 Kbit/s.

Les invités seront Vincent Frêrebeau, directeur du label Tôt ou Tard chez Warner, Ariel Wizman, co-présentateur de 20 h 10 pétantes sur Canal + et Jean-Baptiste Soufron, avocat spécialisé en droit des affaires et du multimédia. Le débat est ainsi présenté :

Que disent les artistes dans les médias sur le téléchargement gratuit de la musique sur Internet ? Les fournisseurs d'accès au web ont-ils modifié leurs campagnes de publicité sur le téléchargement ? Comment la télévision parle-t-elle des internautes qui téléchargent de la musique gratuitement ? Comment les maisons de disques communiquent-elles sur le téléchargement gratuit de la musique ?

J'espère qu'ils commenceront par démystifier les termes même de « piratage » et de « pirate ». L'analogie entre le Net et la haute-mer ne suffit pas à faire de tous les délinquants qui y voyagent des pirates. Ce crime si terrible, de compétence universelle, était puni par la pendaison. Que l'on nomme ainsi, les infâmes qui profitent des réseaux pour pénétrer les systèmes pour y détourner des informations, détruire, y héberger des applications illicites ou des contenus coupables, que l'on désigne par ce nom ceux qui diffusent des virus ou autres programmes vicieux, d'accord. Cela est approprié mais que l'on y inclut les auteurs de violations des droits de monopoles d'exploitation, c'est abusif. Les médias ne font pas leur boulot en prenant pas de distance avec le jargon – très en phase avec le sensationnalisme et la diabolisation qu'ils recherchent trop souvent – servi par l'industrie musical et consorts.

Disclaimer : Et ne comptez pas sur moi pour inscrire un avertissement comme quoi je ne télécharge pas illégalement ou que je ne fais pas l'apologie de cette pratique, à chaque fois que je voudrais aborder ce sujet…