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ZDNet adapte l'article du magazine américain CNET, appartenant au même groupe de presse, paru il y a quelques jours dans le sillage de l'article d'eWeek sur la sortie du prochain Netscape. L'ex-Netscaper Daniel Glazman avait participé à cette première évaluation de la stratégie et des motivations d'AOL cachées derrière le revirement du groupe américain.

Ainsi dans la première partie de l'article de ZDNet, comme dans celui de CNET News.com, un porte-parole d'AOL qualifie cette nouvelle version de la suite Internet Netscape basée sur Mozilla 1.7 de « mise à jour relativement mineure » avec une interface « quasi inchangée ». En citant AOL : « Ce n'est pas un énorme pas en avant », ZDNet constate le « relatif désintérêt (d'AOL) pour ce navigateur concurrent d'Internet Explorer. » La relance de Netscape est donc motivée par la « manne publicitaire non négligeable pour AOL » que rapporte le portail Netscape.com avec ses « 19 millions de visiteurs uniques » mensuels. Son trafic aurait besoin d'être soutenu par la relance d'« un produit auquel les internautes ne sont plus liés, depuis l'enterrement précipité de juillet 2003 ».

La seconde partie de l'article revient sur le parcourt de Netscape Communications aboutissant au constat douloureux « qu'il n'y avait plus que six employés travaillant uniquement sur le projet “navigateur” » selon une confidence d'« une source proche de l'entreprise ». La descente aux enfers est illustrée par les derniers chiffres publiés récemment par Onestat qui a sorti Netscape de son classement début 2004 (0,6 % des parts fin 2003). L'article pointe la part globale d'Internet Explorer, toutes versions confondues, à 93,6 % du marché. « Les concurrents suivent loin derrière : 2,1 % pour Mozilla, 1,02 % pour Opera 7.0 et 0,71 % pour Safari (Apple). »

Merci à Monique Brunel d'avoir attiré notre attention sur cet article.